Editoriaux
L’enseignement et l’œuvre de Christ Jésus avaient pour but d’aider les gens à comprendre et à ressentir, dans leur vie quotidienne, la vitalité du royaume des cieux, la suprématie et la réalité de Dieu, le bien. Cette bonne nouvelle de la puissance et de la souveraineté de l’Esprit a pu d’abord leur sembler être une promesse lointaine, déconnectée de leur vie quotidienne, en laquelle ils ne pouvaient qu’espérer.
Grâce à un Dieu infini, nos prières vont plus loin que nous ne pouvons l’imaginer.
Lorsque nous nous endormons le soir, nous ne doutons pas que le jour se lèvera le lendemain matin, et cela survient sans aucun effort. De même, nous aussi, émergeons doucement dans la compréhension de l’infinité de l’Esprit parfait.
L’affection spirituelle ne reconnaît aucune limite à l’étendue et à la puissance de l’Amour ; elle sait qu’aucun mal ne peut nous être fait si nous agissons conformément à l’exigence de l’Amour, qui est d’aimer notre prochain.
La vision de Christ Jésus – sa connaissance supérieure de notre être spirituel – transcendait, et donc corrigeait le faux témoignage des sens physiques au sujet d’une litanie de malheurs. Nous pouvons adopter la même approche aujourd’hui.
La Science opère selon une loi immuable et démontrable. Nous pouvons nous attendre avec confiance à un résultat quand nous confions nos désirs à Dieu et Lui obéissons.
Refusons d’accepter que la souffrance, et tout ce qui ne provient pas de Dieu, nous appartienne en propre lorsque nous pensons porter notre croix, parce que le Christ enlève et efface tout ce que Dieu ne donne pas.
Le Christ, la Vérité, détruit tout ce qui pourrait masquer la vitalité de l’Eglise et la joie qu’elle procure.
La Bible nous aide à ressentir la compassion qui animait Jésus, en la reliant à l’Amour divin, la source de l’amour qui ne tarit jamais. La compassion nous pousse à prier pour mieux discerner la nature divine que Jésus voyait en chacun.
Le progrès ne vient pas tant de la conscience des imperfections humaines et de la volonté de les corriger que du discernement d’une perfection plus profonde, laquelle nous définit réellement.